Reviews from France

2012.06.04. 18:29 - Man vs Music

france-flag.jpgWell, we're kinda stuck here. Our French is rather limited and it seems like journalists don't really give points over there. So, we are only guessing, mostly. However, as much as we can make out of the reviews, they're not bad at all, and we found some great sentences, such as "du plaisir garanti", "un album suprenant donc" or "Superbutt est pour moi un putain d'outsider de luxe". Sounds cool, doesn't it? On top of all that, we have a handful of radio playlists coming from France too, we put those after the reviews we know of, if you come across anything that's not listed here, feel free to leave a comment or let us know about it in some other way!

AUX PORTES DU METAL WEBZINE

Les Hongrois les plus barrés du rock sont de retour. Si le nom de Superbutt ne vous dit rien, c'est que vous avez raté un groupe capable de tout sur un disque, The Unbeatable Eleven nous l'avait prouvé il y a quelques années (incroyable, c'était il y a déjà huit ans !), avec ses mélodies et ses lignes de chants que l'on avait rarement ou jamais croisées dans un album estampillé metal moderne. Et revoici un groupe qui a bien grandi en 2011, qui se présente avec un disque nommé Music for animals. Toujours emmenés par le parfait chanteur qu'est Andras Vörös, et encore animés par une énergie débordante, nos amis Hongrois viennent sans prétention nous balancer un metal agréable, à la croisée des chemins entre un metal US très efficace et une petite touche exotique qui même si elle se fait plus discrète qu'auparavant a le mérite d'être toujours là. 
Cleaver, un peu poussif pour un morceau d'ouverture doit son salut à ses mélodies tamisées de riffs hardcores. Heureusement la patte Superbutt fait son retour dès Best plays, et sa mélodie à la Crowbar inhabituelle de lourdeur. Et lorsque se fait l'accélération emmenée par une voix de mort vivant qui ouvre le premier couplet, on sent enfin que les Hongrois n'ont peut être jamais autant maitrisé leur style. Vörös confirme les espoirs placés en lui, et la mélodie heavy fait son petit effet. Le break est terriblement efficace, et voilà un morceau comme on les aime. Et The devil you run with de confirmer le retour en forme, avec là encore ce mélange inimitable de lourdeur et de mélodie. Et après ces deux titres, il convient de remarquer une nouveauté : les Hongrois ont rarement sonné aussi sombres. Serait-ce l'effet de l'âge adulte? 
Natasha est plus torturé mais doté d'accélérations ravageuses, Out of reach vient taper dans un espèce de cyber prog metal, pour le moins inattendu. Donc, nos amis en ont encore sous la pédale. Quel bonheur ! Of this gloom et son refrain quasi aérien au chant vous fera directement penser à du Machine Head ancienne période, Ugly head tape encore durement dans votre tête, en prolongeant toujours cette classe propre à Superbutt, alors que le terrible Evil Blues doté d'un refrain qui ne vous quittera pas, revient jouer dans la cours d'un Soilwork voir d'un Mnemic. Enfin, les deux derniers morceaux sont également deux tueries. 
Comment résumer Music for animals ? Comme le rapprochement de Superbutt et de sa fraîcheur vers le ciel ombragé du death mélodique Suédois avec une touche technique qui n'est pas sans rappeler quelquefois Meshuggah, surtout au niveau du placement des mélodies. Un album surprenant donc, fort agréable à n'importe quel moment de la journée et la preuve que Superbutt n'a pas toute l'attention qu'il mérite eut égard à sa fraîcheur et à son inventivité. Voilà qui est dit!
http://auxportesdumetal.com/reviews/Superbutt/superbutt-musicforanimals.html

 

V.S WEBZINE

Merde, un groupe qui choisit un nom aussi bon que SUPERBUTT, ça vous chatouille pas là où il faut ? Allez, la vérité mes amis... C'est avec plaisir que j'ai appris le retour de nos amis les plus culottés de toute la Hongrie. Auteur d'un remarqué « The Unbeatable Eleven » les garçons ne sont pas vraiment des traine-savates puisqu'ils ont multipliés les concerts à travers l'Europe, enrichissant leur talent de composition bien rêche d'une solide expérience scénique. « Music for Animals » est leur nouveau bébé. Les bêtes sauvages parlent toujours aux metal Freaks ! Pour ceux qui ont jamais trippé sur les compos de SUPERBUTT, il faut savoir qu'ils jouent une sorte de gros rock metallique enrichi au hardcore mais pas allergique à la mélodie... et une fois le cadre posé, ces terroristes sonores se permettent a peu près tout et n'importe quoi. Le groupe n'est absolument pas devenu barré mais on trouve du chant clair, du growl (???), des solos, de la double pédale, de guitare planante, du « riff à Jump » et de la lourdeur... assez implacable. Les chansons sont courtes, le son est véritablement énorme (même si j'aurais préféré que certains passages soient plus crades) et il est vraiment difficile de décrocher son attention tant les SUPERBUTT mettent un point d'honneur à balancer l'auditeur aux quatre coins de la pièce. Très à l'aise dans ce qu'ils entreprennent, les Hongrois arrivent à créer une alchimie étonnante où ils mixent un grand sens de la mélodie à des embrouilles de caniveau (le mariage réussi de la couenne et de la confiture aux prunes quoi). Énergiques, les SB savent sur cet album se montrer menaçants et séditieux... tout en n'oubliant pas de jouer des chansons mémorisables avec des airs bien charpentés. Merde ils sont vraiment forts ces cons ! Sur ces treize morceaux on ne s'ennuie pas vraiment et si quelques passages permettent de se reposer les feuilles, on en revient vite à la baston générale. Le batteur est redoutablement efficace (dommage que la teuse ne sonne pas plus roots par contre) et insuffle au groupe une énergie fédératrice et communicative. Il est évident que ce cogneur apporte énormément à la vivacité du combo. L'avantage, c'est qu'il n'est pas le seul à être bon. Les guitares sont orgiaques et on passe de riffs ultra lourds limite hardcore à des soli bien sentis et mélodique. Harmoniques sifflantes, accords rock n'roll et palm mutting de malades mentaux sont légion et font un véritable malheur dans les pauvres tranchées de l'auditeur pris au dépourvu ! Et quand soudain la baston s'arrête pour laisser place à de tout petits passages acoustico/planants de toute beauté... on reste bouche bée ! Avec quelques petites notes, le groupe de vilains chahuteurs montre qu'ils savent tout faire... et tant pis pour ceux qui n'aiment pas ça, ils prendront leur torgnole plus tard. Et puis il y a ce chanteur... András Vörös. On savait déjà que le garçon avait une voix hargneuse munie d'un timbre coincé entre Ozzy, Phil Anselmo et... Chris Barnes (??) et.. .et rien en fait. Ce mec tue, c'est un putain de bon chanteur. Je vous ai toujours pas convaincu ? Allez simplement écouter « Evil Blues » alors.... SUPERBUTT est pour moi un putain d'outsider de luxe et puisqu'ils ont pas froid aux yeux n'ayez pas peur de venir vous frotter à eux... c'est viril mais correct.
http://www.vs-webzine.com/new.php?page=kronik&id_news=12732&pagh=&droite

 

ZONE METAL

Tout comme il n'y a pas de mauvais musiciens, seulement des compos inefficaces. Superbutt semble justement faire partie de ces groupes dont les principaux leitmotivs se nomment efficacité et constance avant toutes choses. C'est assez rare de nos jours pour leur donner un bon point d'entrée de jeu. Formation hongroise (!) créée en 2000, Superbutt officie dans un style que l'on pourrait qualifier de Rock/Nü Metal. Vous aussi cette étiquette a tendance a vous faire peur? On est dans le même camp. Et pourtant, leur 5éme album, Music For Animals, démontre que le groupe en a bien plus dans le bide que ce qu'on l'on pourrait imaginer. Tout comme eux n'y allons donc pas par quatre chemins : c'est carré, groovy et efficace, accessible sans jamais tomber dans la facilité ou la banalité. Ni plus, ni moins! Difficile de s'emmerder durant ces 41 minutes de compos survitaminés et immédiates. C'est là que réside tout le talent de Superbutt : derrière une apparente simplicité se cache le travail acharné de musiciens passionnés sur leurs instruments, sur leurs compositions ainsi que sur le contenu de leur album. Réussir a obtenir cette qualité de travail tout en laissant l'auditeur de se concentrer sur l'extraordinaire explosion d'énergie ici déployée, c'est pas offert a tout le monde! Guitares ravageuses de nuques et mélodies accrocheuses cohabitent parfaitement sans jamais virer vers la faute de gout ou le break forcé comme bien trop souvent dans ce style. Non, ici, tout semble en cohésion parfaite et fluide. Cohésion appuyée par un son lourd et chaud où tout les instruments ressortent avec une puissance démentielle sans jamais se desservir les uns les autres. Superbutt n'oublie pas même cette superbe basse à la Mudvayne ou à la Korn qui vient renforcer la batterie tout en faisant la liaison avec les grattes et qui permet ainsi d’alourdir encore le son. Un style qui s'affirme également grâce un chanteur impressionnant : lourd, viril, mélodique et vivant à la fois - ainsi que par des gratteux qui, inspirés au delà de leurs influences Néo, piochent également dans le territoire du Whisky (Même si on parle plutôt d'amateurs de Vodka dans le cas présent, attention aux mélanges!) avec des riffs plus proches d'un Damage Plan ou d'un Black Label Society (l'intro de "The Devil You Run With") que d'un SOAD. On savourera a leur juste valeur ces petits solos discrets mais bien exécutés en notant que chez eux on n'oublie jamais d'inculquer un peu de mélodie dans tout ça ("Natasha"). Ainsi, les compos font toutes preuves d'une efficacité maximum, allant toujours droit au but tout en se permettant néanmoins un brin d'audace pour convaincre même les plus exigeants. Même ceux là seront tenus en haleine jusqu’à la fin tant l'album est bien composé de bout en bout, grâce à cette capacité à varier les ambiances tout en formant un bloc cohérent et massif. Que ce soit en teintant ses morceaux de Thrash, de Groove ou de Hardcore, Superbutt parvient toujours à insuffler cet irrésistible feeling rock'n'roll qui donne envie de sauter partout. De plus, pas de longueurs inutiles, comme je le disais plus haut, on va droit au but, direct à l'essentiel (il suffira d'écouter l'intro de "Cleaver" qui ouvre l'album pour s'en rendre compte!). Vous l'aurez compris, Superbutt n'invente pas grand chose, mais sait ce qu'il fait et sait magnifiquement bien le faire tout en ouvrant, l'air de rien, le champ de sa musique à un maximum d'influences qu'il sait digérer pour en faire une mixture cohérente et crédible. Un groupe avec plus d'ambitions qu'il n'y parait et qui ravira beaucoup d'amateurs de styles différents, de Mudvayne à Pantera. On ne demande qu'a les voir en concert par chez nous dès que l'occasion s'en présente!
http://www.zonemetal.com/contenu-afficher-lire_chronique-album-2134.html

 

CORE AND CO

Il y a chez Superbutt une capacité à produire des albums réussis à intervalle régulier, sans jamais faire trop de vagues mais en tournant perpétuellement. A peine Your and your revolution digéré, que les hongrois s'attelaient à Music for animals. Et comme d'habitude on finit l'album avec le même constat :

-ça casse pas toujours des briques techniquement mais c'est carré et complet.
-les chansons sont plutôt égales entre elles, rien ne se démarque particulièrement mais aucun titre n'est loupé.
-on ne voit pas les 41 minutes de l'album défiler...

C'est là tout le talent de Superbutt, mais que l'on ne s'y trompe pas: derrière une apparente simplicité se cache un travail sur le contenu et l'enchaînement des morceaux assez remarquable. Un travail de précision qui ne saute pas aux oreilles, puisque notre attention se porte avant tout sur l'énorme débauche d'énergie lâchée derrière les micros. Voros Andras, le chanteur, est toujours aussi impressionnant : à la fois lourd, vivant, et parfois même mélodique, il ne brille pas par son originalité mais par cette virilité naturelle. Puis, on ne peut pas dire: le boulot est fait sans baisse de régime de titre en titre et même d'album en album... 
Jamais Superbutt n'a été aussi lourd (peut-être même aussi énervé) avec cette production plutôt chaude, propre, marquée par de gros riffs et pas mal de soli fichtrement bien executés. Des morceaux comme "Natasha" sont la démonstration qu'on peut aussi faire de bonnes compos blindées en vitamine C tout en tentant de bosser la mélodie. Puis il y a "Evil Blues" qui titillerait bien les thrasheux dans son intro, avant de s'oser à un rock-métal plus mélodique. Un brin d'audace sans s'emmêler les cordes (de guitares ou vocales) histoire de garder les auditeurs les plus exigeants (ou tatillons) éveillés de bout en bout. 
La grosse artillerie est déployée pour cet album aussi bien dans le fond que dans la forme. Superbutt n'est pa le groupe du siècle mais brille par sa constance et une légère ascendance qualitative. 
Du plaisir garanti.
http://www.coreandco.fr/chroniques/superbutt-music-for-animals-2968.html

 

METALCHRONIQUES

Cela semble faire une éternité depuis que votre humble serviteur s’était penché sur le cas Superbutt pour une chronique de leur “You And Your Revolution” en 2008.
Et effectivement il s’en est bien passé des choses depuis ce tendre moment de jeunesse (hum…) Les premières secondes d’un nouvel album tout à fait surprenant prennent d’ailleurs une toute autre implication lorsque l’on décide de se pencher sur la récente histoire du groupe. Car il faut bien avouer que (bien que fatigué), les premières secondes de mon écoute ont résulté en une réaction tout à fait compréhensible afin de checker si je ne m’étais pas trompé d’album sur mon iPod pour lancer une galette de Rage plutôt que ce petit nouveau destiné à la chronique. L’analyse de ce court moment de solitude se fait ici en deux étapes:

- La première étant que je découvrais mon erreur sur l’écran de mon iPod en même temps que la réalité de la situation se dirigeait vers mes oreilles: non, je reconnais bien ces lignes de basse définitivement hardcore, ce chant si changeant… Ces guitares rageuses… Elles ne sont plus les mêmes que dans mes souvenirs il y a maintenant plus de trois ans, mais elles restent bien fidèles à ce que je pouvais attendre des hongrois. Être pris par surprise, de préférence par la gorge…

- La seconde remarque se rapporterait plutôt au terme « ce petit nouveau » étrangement adapté pour ce groupe qui a bourlingué depuis le début du nouveau millénaire. En effet, sans vouloir vous spoiler la lecture de leur article wikipedia, le groupe a connu des changements conséquents dans son line-up qui ont résulté en la perte de tous les membres du groupe sauf de son chanteur András qui est maintenant entouré par des musiciens d’horizons totalement différents (blackmetal, heavy et hardcore, forcément).

Il en résulte un album extrêmement varié qui a le mérite de ne pas lasser son auditeur. Le chant peut paraître un peu désarçonnant à première écoute, mais dispose d’une puissance et d’un arsenal de tonalités parfaitement respectable et même surprenant. Il est évident que les différentes influences du groupe et la variété de styles dans le CV des musiciens a été parfaitement prise en compte et digérée avant de passer par la case studio et il en résulte un déluge sonore pas déplaisant du tout qui saura vous séduire, vous agresser poliment et vous faire passer un bon moment. Des compositions particulièrement solides comme "The Devil You Run With" et "Natasha" ne peuvent évidemment qu’aider à passer un agréable moment de haine toute contrôlée en compagnie de ces petits gars de Budapest et si Superbutt vous avait séduit dans le passé, il ne pourra que retrouver sa place dans votre coeur avec cette nouvelle version du groupe. Si cette place n’existe pas encore, dépêchez-vous de remédier à cela !
http://metalchroniques.fr/wp3/2012/chroniques/superbutt-music-for-animals/

 

NAWAK POSSE

Si vous ne connaissez pas encore mon attrait pour tout ce qui vient d'Europe de l'Est, non pas ce à quoi vous êtes en train de penser les gars arrêtez d'avoir l'esprit mal placé, c'est que vous n'avez probablement lu aucune de mes chroniques ou bien que vous êtes super balèzes pour esquiver celles où j'insiste sur cette région. Aujourd'hui, il s'agira plus précisément de la Hongrie en la personne du groupe SUPERBUTT, dont je ne vous referai pas l'histoire, plus de dix ans qu'ils sont actifs et plutôt bien actifs, vous suffiront pour trouver si vous le souhaitez des renseignements à leur propos. Ce que je peux vous dire en revanche c'est que " Cleaver " dégoupille sec ! Un morceau entrainant par sa vélocité, mais non moins puissant notamment par l'intermédiaire du chant rageur qui ne nous lâche pas une seule seconde. Pour un titre d'entrée, ça donne sacrément le ton. Mais le groupe n'en oublie pas de travailler ses mélodies et cela est prouvé dans la continuité par " Best Plays ". Tandis qu'on retrouve des ambiances oscillant entre gros son et passages plus mélodiques avec " Natasha ", voir même carrément mélancoliques sur " Of This Gloom ". On retrouve également un " Out Of Reach " teinté d'une ambiance plus glauque et mystérieuse, nous mettant une baffe à la saveur différente. SUPERBUTT possède également un morceau qui porte bien son nom, " Evil Blues " se révélant en effet typiquement ce que l'on pourrait imaginer d'un blues de l'enfer, il confirme l'originalité que la formation magyar cherche continuellement à apporter. Au niveau de l'originalité, n'en jetez plus, " Revolting Kids " continue sur la lancée de son prédécesseur et reste clairement mon titre favori de " Music For Animals ". En écoutant un morceau par-ci, par-là, on aurait pu penser que ce nouvel album de SUPERBUTT ne faisait que castagner. Hors, cette puissance s'allie à des tentatives concluantes et même originales, pour preuves les huitième et neuvième pistes. Un CD de qualité donc, qui prouve une nouvelle fois qu'à l'Est il y a du nouveau !
http://nawakposse.com/kroniks/superbutt5.html

 

METAL SICKNESS

Superbutt fait partie de ces groupes qui se rappellent à notre bon souvenir tous les 2/3 ans lorsqu'ils sortent un nouvel album. En gros, on écoute plusieurs fois leur nouveau disque, on prend du bon temps, puis on range l'objet dans notre discothèque (oui, ça existe encore…) sans vraiment y revenir entre deux sorties. Le genre de CD passe-partout qui fait office de fond sonore lors de soirées alcoolisées et viriles. 
A la réception de "Music For Animals", un premier coup d'oeil aux crédits de l'album nous permet de nous rendre compte que le chanteur Andras Vörös est le seul rescapé de "You And Your Revolution" (2008). Voilà qui pourrait être annonciateur d'un souffle nouveau pour la formation hongroise, même si l'ancien guitariste Szabolcs Szucs s'est chargé de l'enregistrement de ce nouvel opus. Première constatation : le son a gagné en puissance avec notamment une section rythmique aux avant-postes qui booste les morceaux toujours aussi accrocheurs pour ne pas dire encore plus qu'avant. Superbutt ne durcit pas son jeu qu'au niveau de la production mais également au niveau des riffs bien plus thrashy que sur les premiers essais des Hongrois ("Natasha", "Evil Blues"). Le nouveau son du combo est nettement plus agressif pour nous en mettre plein la vue et force est de constater que ça fonctionne plutôt bien. On ne peut pourtant pas parler de révolution totale car les morceaux sont toujours calibrés autour de 4 minutes afin de ne pas compromettre ses facultés de concision et d'efficacité. A ce titre, Andras est encore et toujours l'arme fatale du groupe avec ce timbre de voix unique qui permet à Superbutt de se démarquer de la concurrence et de ces chanteurs hurleurs à la voix monocorde. Lui possède une tessiture à la fois grasse et mélodieuse rehaussée d'un soupçon de folie plus qu'appréciable. Et puis, il y a ces soli de guitare nettement plus assumés que par le passé qui se taillent la part du lion, apportant une coloration supplémentaire qui enrichit un peu ce metal assez simple il faut bien l'avouer. Par contre, s'il y a un point sur lequel on ne peut pas parler d'amélioration c'est au niveau de la pochette. Autant, le groupe a toujours fait des efforts dans le passé pour proposer des artworks de qualité autant celui de cet album est terriblement vilain avec ce squelette de chien (?) au beau milieu d'une espèce de soleil gris sur un fond noir. Beurk !  
Contre toutes attentes, Superbutt a réussi avec "Music For Animals" à monter d'un cran son niveau avec des morceaux plus metal que neo embellis par une production en béton. Voilà encore un album destiné à tout exploser sur scène. Bien sûr, les Hongrois ne seront sans doute jamais une grosse pointure du metal mais toutefois, avec des albums de cette trempe, ils feront mieux que simplement nous divertir quelques heures tous les 2/3 ans. Cette fois, ce CD prendra moins la poussière que ses prédécesseurs et c'est déjà un bon signe quant à la suite des évènements.
http://www.metalsickness.com/chronique-album-cd-dvd-metal/chronique-superbutt-music-for-animals-sonic-attack-2011.html

 

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